Leur engagement dans les sphères de la vie sociale est une contribution inestimable à la vitalité de la société québécoise. Cet engagement requiert d’être autonome et actif et dépend de la santé physique et mentale de la personne aînée. En effet l’altération de la santé entraîne une perte d’autonomie – c’est-à-dire l’incapacité à réaliser des actes de la vie quotidienne – qui aboutit à l’isolement social et au recours à des services et soins de support pour rester à domicile ou en résidences pour personnes aînées. Les personnes aînées sont les plus exposées à la perte d’autonomie, à l’isolement social et à une forte consommation des ressources de santé et services sociaux telles que les services et soins de support du domicile. La raison principale est la fragilité de leur santé due à l’accumulation de maladies chroniques génératrices d’incapacités et donc de perte d’autonomie. 84% des personnes aînées au Québec ont au moins une maladie chronique et une sur dix rapporte une incapacité à l’origine d’un besoin d’aide pour réaliser ses activités quotidiennes.

Sans ressources pour compenser une perte d’autonomie, la personne aînée se fragilise et risque de perdre sa place et son rôle social, de connaître une détérioration de sa condition et de sa qualité de vie, pouvant aboutir à une impossibilité de continuer à vivre à domicile, que ce soit un domicile personnel ou une résidence pour personnes aînées.